Récit de voyage – 10 jours à La Martinique !

C’est parti, on rentre dans le vif du sujet !

Dans mon précédent article, je vous parlais de la préparation de ce grand voyage (une durée totale de 27 jours !) et de ces différentes étapes (Martinique, Dominique, Guadeloupe), avec quelques photos pour vous mettre l’eau à la bouche. Aujourd’hui, on commence ensemble ce périple, avec la Martinique. Vous pourrez retrouver à la fin de l’article, une carte avec tous les lieux que je vous aurai présenté dans cet article !

Lors de notre séjour en Martinique, nous dormions chez un ami dans les hauteurs de Fort-de-France, à Ravine Vilaine. Sur beaucoup de blogs de voyage, les gens vous déconseilleront de rester dormir à Fort-de-France. C’est vrai que toutes les facettes de la ville ne sont pas hyper accueillantes. En revanche, en se promenant dans les rues du centre, même le soir, nous ne nous sommes pas sentis en insécurité. Malheureusement, la réputation de cette ville la précède, mais je pense qu’à l’heure où j’écris ces mots, la situation semble avoir beaucoup changé. Fort-de-France est une ville centrale. À part les bouchons réguliers, elle est très bien desservie et nous a permis de visiter aussi bien le nord que le sud de la Martinique. Le tout à maximum 1 h de route. Si vous logez dans le sud, près des belles plages (très touristiques), vous serez certes à 5 minutes à pieds de la baignade, par contre, il vous faudra presque 2 h de route suivant où vous allez au nord. Tout est une affaire de choix. Sur des séjours un peu longs, ça peut être sympa de changer de location : une plutôt au nord, l’autre plutôt au sud.

Les Anses du Nord

Par Anses du Nord, j’entends la bien connue Anse Couleuvre, mais aussi et surtout Anse Lévrier et Anse à Voile. Les anses du nord, avec leur beau sable noir, sont bien moins prisées des touristes. Elles ne sont pourtant pas moins charmantes. Mais, elles se méritent un peu plus : comme expliqué plus haut, quand vous louez tout au sud, comme 90 % des touristes, il vous faut bien 2 h pour les rejoindre en voiture. Cela dit, Anse Couleuvre est quand même bien connue et appréciée. Le parking est très petit, il faut souvent se garer sur le bas-coté, d’autant plus que la route est un cul-de-sac. L’accès aux deux autres anses se fait depuis le même parking. Il faut emprunter le début du sentier de la randonnée Précheur-Grand’Rivière. Une randonnée de 6 h (aller uniquement) avec un retour en bateau depuis Grand’Rivière.

Pour rejoindre Anse Lévrier, il vous faudra compter environ 20 minutes de marche et encore quelques minutes supplémentaires pour aller jusqu’à Anse à Voile. C’est un investissement très rentable pour savourer la tranquillité de ces anses sauvages. Nous étions 5 sur la plage à Anse Lévrier, il y avait encore moins de monde à l’anse suivante. Ces plages ne sont a priori pas des spot de snorkeling. Il y avait de belles vagues nous empêchant de nous rapprocher des falaises pour voir. Malgré le remous, c’est étonnamment la plage ou nous avons été gratifié de l’eau la plus claire de tout notre séjour ! Même si vous ne prenez pas le matos de snorkeling au complet, prenez le masque avec vous !

Juste avant de partir d’Anse Lévrier pour aller voir le coucher de soleil à Anse Couleuvre, nous avons eu la chance immense de tomber sur un « manicou », le nom local pour désigner un opossum. Juste le temps de lui tirer le portrait et nous voilà reparti pour l’Anse Couleuvre, à 20 minutes de marche. Les touristes sont encore présents en nombre et nous ne regrettons pas notre choix de s’être reposé tout l’après-midi dans la tranquillité d’une anse sauvage. Par chance, nous profitons d’un beau coucher de soleil sur le rocher de la perle, et puis il est déjà l’heure de rentrer à la maison. Sur le chemin du parking, dans la nuit prenante, la chance se pointe une deuxième fois : on rencontre la « matoutou falaise », une mygale locale, mais il fait trop sombre pour la photographier.

Grand’Rivière, Distillerie JM, tombolo Sainte Marie et Presqu’ile de la Caravelle

On s’y plait au nord, alors on y reste ! Il n’y a pas de route qui relie le nord-ouest au nord-est uniquement un chemin de randonnée, depuis Le Précheur jusqu’à Grand’Rivière (je vous en parlais dans le paragraphe précédent). Ce jour-là, nous décidons d’emprunter la route nord-est jusqu’au bout. Après les Anses du Nord, c’est de l’autre coté, vers l’Atlantique, que nous allons. Le temps était plus incertain, mais finalement on a pu faire beaucoup de choses en une journée !

Notre première étape est d’aller à la Presqu’île de la Caravelle. Ayant déjà fait la boucle du Vauclin (on y reviendra plus tard dans l’article), les paysages sont un peu similaires et donc nous ne nous y attardons pas. On va droit au but, à savoir le point de vue depuis le phare. La vue est à 360° est imprenable : la presqu’île et les côtes Martiniquaise vous tendent les bras. En foulant le sentier de terre rouge pour s’y rendre, nous nous imprégnons de l’atmosphère (un peu chaude !) du lieu. Sur le retour, on mange en vitesse un petit poulet boucané à Tartane, les pieds dans le sable. Le programme de la journée est vraiment très chargé.

Deuxième étape, Sainte-Marie. On nous avait dit que le tombolo était fermé. Une fois n’est pas coutume, la chance est toujours avec nous (je crois qu’elle ne nous quittera pas de tout notre séjour en Martinique!). Le tombolo est ouvert. Mais le tombolo, c’est quoi ? C’est une fine bande de sable, qui se reforme chaque année à la même période (entre janvier et avril) et qui permet de rejoindre à pied l’îlet Sainte-Marie. Un sentier aménagé donne sur plusieurs points de vues : la côte dentelée offre un joli panorama de collines, avec en fond (si vous êtes chanceux!) la montagne Pelée. Ce jour là, le vent donnait à ces paysages des airs de Bretagne, mais avec des palmiers. À nouveau, juste le temps de marcher un peu, faire quelques photos, qu’il faut déjà repartir. Nous rejoignons Macouba, un village un peu plus loin au nord pour visiter la distillerie J.M.

Le temps se gâte. Il se met à pleuvoir copieusement. Le programme nous semble corrompu. On se rend quand même à la distillerie et finalement nous avons droit à des éclaircies. La distillerie J.M. a été une belle surprise pour nous. Le lieu, à flanc de la montagne Pelée, dans la forêt, est vraiment sublime. Le style industriel en tôles rouge et acier marque un beau contraste avec la végétation verte, luxuriante, fraichement mouillée par l’averse. La visite est vraiment bien faite, en complète en autonomie grâce à un dépliant, un marquage au sol et des panneaux interactifs. En plus, elle est gratuite ! On découvre l’élaboration du rhum agricole, depuis l’eau et la canne à sucre, en passant par le pressage et la fermentation, la distillation et le vieillissement. Les cuves sont ouvertes et l’on peut voir le vin de canne frémissant pendant la fermentation qui dégage du CO2. On en prend plein les yeux et le nez ! Pour finir, on ne vous cache pas que la dégustation, c’est quand même important. On est arrivé juste à temps pour pouvoir gouter à presque tous les rhums qui étaient disponibles. Et croyez nous, nos papilles ont frétillé !

Comme le temps s’est éclairci pendant notre visite, nous décidons de continuer notre programme de la journée. C’est l’heure d’aller se faire un petit coucher de soleil à Grand’Rivière ! On ne pourra pas vous dire beaucoup de choses de ce petit village de pêcheurs. Encastré dans les contreforts de la montagne Pelée, c’est le bout du monde, tout du moins, le bout de la Martinique. On profite un peu du port et de ses bateaux revenant de la pêche avant de voir un sublime coucher de soleil. Même si l’on a fait que passer, ça valait bien le coup. Rien que pour la route et les 2 vieux ponts en fer, on se serait cru dans Jurassic Park !

En rentrant, on s’arrête de nouveau à Sainte-Marie où de nombreuses voitures étaient garées. Et pour cause, une soirée Bèlè et Danmyé avait lieu sous le kiosque de la plage.  Musiciens et danseurs honoraient la tradition de cet art martial dansé avec ardeur, applaudis par un public conquis. Plus tard, une fanfare a même répété son show pour le carnaval. Grosse ambiance !

La savane des pétrifications et l’étang des Salines

Je crois tenir ici mon lieu préféré de la Martinique ! Un vrai coup de cœur. La savane des pétrifications, c’est un territoire désertique au sud de l’île, vraiment unique. C’est juste à côté de la plus célèbre des plages Martiniquaises, la plage des Salines.

Après un petit « plouf » de rigueur aux Salines, juste pour voir le lagon (oui, on n’aime pas les plages trop bondées), on fait la petite boucle de l’étang des Salines. 5 minutes pour profiter de la mangrove, voir quelques crabes et admirer au loin les plongeons des balbuzards pécheurs. Malheureusement beaucoup trop loin pour les prendre en photo…

Nous prenons ensuite la direction de la Savane. C’est déjà la fin de l’après-midi, on sait que nous n’aurons pas le temps de faire la randonnée complète avant la nuit. Un peu plus de 2 h aller/retour, davantage en prenant des photos toutes les 5 minutes comme nous ! La randonnée permet de rejoindre l’Anse Tartane à pied, nous nous arrêterons à mi-chemin environ, à la Pointe d’Enfer, pour profiter du paysage et encore une fois d’un magnifique coucher de soleil. Si cette randonnée vous fait envie, partez plus tôt que nous pour faire la randonnée jusqu’au bout. Le chemin surplombe la falaise avec une vue panoramique. La plage de Tartane est également accessible en voiture, mais le parking est privé, donc payant. Pourquoi pas partir en fin de matinée, pique-niquer sur la plage et revenir au couchant ? 

Cette sortie a aussi été l’occasion pour Lycia de faire une petite séance couple avec des randonneurs rencontrés sur notre retour. Elle ne pouvait pas laisser passer une telle occasion ! Les photos sont magiques, allez les voir ici.

Mon conseil pour visiter ce lieu est d’y aller en plein cœur de la saison sèche, c’est plus impressionnant avec sa végétation de milieu aride, ses cactus (même s’il faut prévoir un bon couvre-chef !). En saison humide, le désert gagne en verdure. 

Saint-Pierre, Fond Boucher, Distillerie Neisson

La première fois que l’on a vu Saint-Pierre, c’était depuis le bateau Express des Iles, lors de notre traversée de Fort-de-France à Roseau (en Dominique). Cette ville à flanc de la montagne Pelée, quasiment entièrement détruite lors de l’éruption de 1902 dégage une atmosphère particulière. Avec ses deux clochers et le bâtiment colonial de la chambre du commerce sur le port, elle a des allures de carte postale d’époque. 

Sur la route pour aller à Saint-Pierre, nous avons marqué deux arrêts essentiels : les glaces et le rhum ! La distillerie Neisson, à l’entrée du Carbet, c’est un des arrêts immanquables de la Martinique. Ici, vous ne verrez pas de beaux jardins comme à Clément. Ici, vous venez pour l’authenticité. Neisson est une distillerie familiale, à échelle humaine. Ses volumes de production sont dérisoires par rapport à d’autres mastodontes. Ils sont également en conversion vers l’agriculture biologique. Avant tout, chez Neisson, on y vient pour le goût : leur rhums blancs font partie des meilleurs de Martinique. La visite de la distillerie était un peu plus succincte qu’à J.M. Nous étions également en autonomie avec de la documentation et des panneaux mais on a vite faite le tour. Ceci dit, nous avons une fois de plus eu de la chance : la distillerie fonctionnait et ils étaient en train de récolter la canne.

Le deuxième stop, toujours au Carbet, mais cette fois-ci dans le centre : si vous voulez manger une glace, c’est chez Ziouka Glaces qu’il faut s’arrêter. Ici, c’est du local, c’est original et c’est très bon. On a opté pour les parfums manioc et goyave-basilic !

Enfin, Saint-Pierre. On y est revenu plusieurs fois. Profiter de son calme, pour apprécier un coucher de soleil, ou deux 😉 On y est également passé un matin pour aller acheter des fruits sur le marché. C’est une petite ville, vous aurez probablement vite fait le tour, mais il faut y passer. Des ruines de l’éruption sont toujours présentes ainsi qu’un (tout) petit musée pour en raconter l’histoire. Lors d’une de nos soirées coucher de soleil, un petit visiteur aquatique s’est montré à la surface irisée de l’eau ! On s’est disputé longuement pour savoir ce que c’était :  » – Une tortue ! – Où ?! – Lààààà – Mais non – Mais siiiii – Ah oui je viens de voir ! Mais c’est pas une tortue, c’est un poisson ! – Impossible ! – Mais non, les tortues ça ne fait pas comme ça !  » etc.

Finalement, plusieurs tortues ont montré leur carapaces rondes à la surface de l’eau. Et puis, les photos ont parlé !

Juste avant le tunnel pour aller du Carbet vers Saint-Pierre, la belle plage de l’Anse Turin, longe la route. Tout au sud de cette plage, il y a un bon spot de plongée. Des épaves de bateau projetés au fond de l’eau lors de l’éruption sont désormais un nid douillé pour la faune et la flore marine, grouillant de vie. Il est possible d’y faire de la plongée bouteille. En snorkeling, il faut avoir un bon niveau. Lorsque nous y avons été, nous avons du lutter contre le courant qui nous faisait dériver et les épaves sont entre 6 et 12 m de fond. Je n’ai donc malheureusement pas pu remmener de photos correctes de ce spot avec mon caisson étanche qui flotte trop… Même sans plonger au fond pour aller voir les carcasses de bateau de près, ce spot est vraiment sympa. La plage est plutôt calme, malgré le bruit de la route. À Saint-Pierre, il y a également une sculpture sous-marine, Manman Dlo, mais nous n’avons pas eu le temps de la faire…

Toujours sur cette même route, mais cette fois près de Fort-de-France, on nous a indiqué un super spot de snorkeling. Il s’agit de Fond Boucher, une petite plage de galets qui ne paye pas de mine. Ce n’est pas ici qu’on fera bronzette, mais ça tombe bien, ce n’est pas ce qu’on est venu faire. Comme on ne peut pas se poser, il n’y a pas grand monde. Tout le long de la falaise au nord de la plage, les paysages sous-marin sont époustouflants ! Gorgones, éponges, coraux, poissons ! On a vu des raies, des serpentines, des poulpes… Si vous continuez un peu plus loin en longeant la falaise, vous allez même voir une grotte avec des milliers de chauves-souris.

Fort de France

Fort-de-France, soyons clair, on n’y a pas passé beaucoup de temps. On y a mangé quelques pizzas le soir, se balader dans les rues un dimanche matin (ce qui n’est clairement pas une bonne idée car tout est fermé !). Les rues du centre-ville sont sympas et au milieu des commerces touristiques vous saurez discerner quelques artisans dont les produits se démarquent clairement. On a été au marché aux fruits et légumes et au marché couvert pour faire quelques emplettes et une ou deux photos.

Notre belle découverte à Fort-de-France, c’est un restaurant végétarien, tenu par Kadar, un rasta. La Réserve (ou Chez Kadar) ne sert qu’en semaine et uniquement le midi. Il faut absolument réserver et comme c’est un menu unique, il vous dira ce qu’il en est en même temps. Le menu comprend entrée, plat et dessert, ainsi qu’un jus de fruit frais. Tout fait maison, pour 12 € par personne. Une terrasse en bois pittoresque donne sur la ville en contre bas. Une cuisine simple, mais qui a du goût !

Cascade Didier

La Cascade Didier, c’est LE spot connu de la Martinique. Pourtant interdite au public, les touristes, nous les premiers, sont encore nombreux à y aller. En effet, c’est un site de puisage de l’eau minérale éponyme. En plus de cela, le site n’est plus entretenu et est relativement glissant par endroit, surtout après une pluie récente. Aussi, mieux vaut être un brin agile et ne pas emmener de trop jeunes enfants.

Cette rando est réputée, car elle est tout simplement magnifique. Elle est relativement courte, tout en étant un peu sportive. On est au milieu de la forêt luxuriante, verte. Avec de chouettes cascades. Que demander de plus ? En prenant un peu de temps pour faire des photos, manger, se baigner, il faut compter 2 h ou 2 h 30 aller-retour pour faire les 2 cascades. En effet, après une courte marche, vous arriverez à une première cascade, petite mais mignonne. Si vous continuez par un chemin un peu caché sur la gauche, vous remonterez la rivière jusqu’à une deuxième cascade (cherchez les rubans rouges), qui elle, est vraiment impressionnante. Presque toute la deuxième partie de la randonnée est une remontée de rivière. C’est-à-dire que vous aurez les pieds dans l’eau et parfois presque jusqu’à la taille. Ne prenez rien qui craint l’eau. Ne laissez rien non plus dans vos voitures. Le site étant prisé des touristes, il arrive régulièrement que des voitures soient visitées.

Une fois de plus durant notre séjour en Martinique, la chance nous a sourit. Nous avons rencontré une « matoutou falaise » ! Cette mygale locale, que nous avions également aperçue près d’Anse Couleuvre, nous a fait le plaisir de poser devant une des plus belles cascades de Martinique ! Après la séance photo, la petite bête est retournée tranquillement dans ses quartiers, dans les creux de l’arbre lui servant de promontoire.

Ah ! Et j’allais oublier, prenez des lampes frontales !

Pointe Borgnèse

Ici, on parle probablement d’un de nos spots de snorkeling préféré ! La première fois que l’on y a été, ça devait être juste pour aller faire trempette, du coup je n’avais pas pris le caisson étanche. Quelle erreur ! L’eau était vraiment claire car le fond est blanc. Par-dessus tout, et c’est le plus intéressant pour faire des photos, il n’y a presque pas de profondeur. On peut voir les poissons et des coraux de très près. Mais attention à ne pas vous accrocher aux coraux avec vos mains ou vos palmes. D’une part, ceux qui sont jaunes sont urticants -coraux de feux- et c’est très destructif pour le milieu. Il y a également des oursins ! Vous pouvez, en nageant, remonter vers le sud de la plage, jusqu’à la digue (une bonne centaine de mètres). Un seul défaut, qui en fait également son avantage : les places sont chères. Il n’y a pas beaucoup de monde. On se gare sur un petit parking en bord de route qui contient au plus une quinzaine de voitures. Attention cependant au mancenillier, une plage à visiter uniquement par beau temps.

Boucle du Vauclin

Pour ceux qui l’ont déjà faite ou voudrait la faire, la randonnée de la boucle du Vauclin ressemble beaucoup à celle de la presqu’ile de la Caravelle, à ceci près que le parcours est plus court et moins touristique. Vous en avez pour à peu près 7 km et 2 h 30 en y allant tranquillement. On y trouve une belle variété de paysages : mangroves, forêts, falaises et plages. La rando démarre proche du centre UCPA. On doit avouer qu’on a eu un peu de mal à trouver le point de départ. On a même pris la boucle en sens inverse, en commençant par la mangrove de Trou Cochon ! Ça tombait à pic, il était l’heure de manger et c’était un coin plutôt sympa pour ça ! De notre coté, on a pas trouvé le chemin toujours très bien balisé, mais c’est peut-être parce qu’on l’a pris à l’envers ? Bon, la rando était plutôt sympa quand même ! Maintenant, c’est l’heure d’aller boire des petits rhum !

Non loin du Vauclin, se trouve la distillerie Clément. C’est un must à visiter, enfin… d’après les on-dit. En effet, nous y sommes aller trop tard ! On n’a malheureusement pas pu visiter le site (dont la visite est payante d’ailleurs), dommage. En revanche, on a quand même pu déguster les rhums, et ça, c’était gratuit ! C’est toujours meilleur quand c’est gratuit 😉 Bon, on ne va pas vous le cacher plus longtemps, c’était notre première dégustation lors de notre séjour en Martinique et on n’a pas été emballé. J’ai gouté à quelques rhums : des jeunes, des vieux, des gammes spéciales. Ça c’est sur, ici il y a du choix, presque trop d’ailleurs. Le rhum était bon, mais pas suffisamment pour qu’on en achète. Et d’ailleurs, on a bien fait, car le lendemain, c’était Neisson au Carbet, et là, on a été agréablement surpris.

Le Diamant, Grande Anse D’Arlet, Cap Salomon

Commençons ce paragraphe par Le diamant ! Il se trouve que je n’ai pas grand chose à vous dire sur cette plage. Lorsque nous étions en Martinique, c’était la période des « Barrés de la Yoles ». La Yole ronde est une embarcation traditionnelle de la Martinique utilisées notamment chaque année par les marins pour un tour de la Martinique vers la fin Juillet. « Les Barrés de la Yoles » était organisé début février 2020 dans le but d’apporter de la visibilité à ce sport, actuellement en cours d’inscription au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. Pour une fois durant notre voyage, la chance ne nous a pas souri ! Mais ne dit-on pas qu’elle ne sourit qu’aux esprits bien préparés ? Nous y sommes allé le dimanche à midi pour manger, le concours était déjà fini, il n’y avait plus que la remise des prix, plus un seul bateau à l’eau ! Mais on les a quand même vus à terre. 

L’immense plage de la Grande Anse d’Arlet, c’est un peu notre comité d’accueil ! C’est notre premier plouf après avoir traversé l’Atlantique, nos premiers poissons et aussi notre premier ti punch à Ti Sable ! Pour être en dehors de la masse de gens, nous avons été tout au nord de la plage. C’est moins accessible en voiture, moins de place de parking, donc moins de monde ! En continuant à pied tout au bout de la route qui mène au restaurant Ti Sable, vous devriez tomber sur les panneaux indiquant Cap Salomon.

Cap Salomon, c’est un circuit de randonnée palmée. Pour y aller, il faut faudra 15/20 minutes de marche depuis Ti Sable. Ensuite, ce n’est que de la beauté pour vos petits yeux ! La richesse des paysages sous-marin est grandiose et s’accorde à merveille avec la richesse de la faune que nous avons pu y voir ! En plus, il y a des bouées vous permettant de mettre un nom sur les petites bêtes juste en dessous. Un bon moment en perspective !

Anse Noire et Anse Dufour

Et pour clore cet article, quoi de mieux que ces deux anses incontournables ? Anse Dufour et Anse Noire sont les petites fausses jumelles de la Martinique, située à quelques centaines de mètres l’une de l’autre. Notre préférée ? Anse Noire. La règle se confirme, il faut marcher un peu plus, donc il y a moins de monde. En plus, il y a davantage de bateau à Anse Dufour sur des corps morts. Et puis on a un petit faible pour les plages de sable noir !

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